NOTES
Cf. A. Pierron (ouvrage cité, p. XLVI): « Eschyle a été d'une fécondité merveilleuse. Le nombre des pièces dont on connaît les titres est très considérable, et peut-être n'a-t-on pas les titres de toutes les pièces que le poète avait composées. II est vrai que la même pièce est citée quelquefois sous divers titres. Les éditeurs comptent quatre-vingts pièces environ, tragédies ou drames satyriques. C'est le chiffre moyen entre l'estimation la plus haute et l'estimation la plus basse. Les cent titres et plus, relevés par Meursius, ne permettent guère de descendre, tout compensé, au-dessous de quatre-vingts pièces. Ajoutons que, si le biographe anonyme n'en attribue à Eschyle que soixante-quinze, Suidas dit qu'Eschyle avait laissé quatre-vingt-dix tragédies. »
Pour ce bilan de la production eschyléenne, Hugo suit Pierron mais, comme souvent, dans un ordre inversé. Ce paragraphe, chez Pierron, précède le décompte des pièces à satyres qui lui-même précède celui des trilogies.
Le nom de Jean Deslyons prépare ici le paragraphe suivant mais, à se fier à la longue bibliographie des ouvrages de cet homme d'église, tous consacrés à des questions religieuses, il n'a jamais rien écrit sur Eschyle. (Voir Jean-Pierre Nicéron, Mémoires pour servir à l'histoire des hommes illustres ... , vol. 11, p. 327- 342.)